Concours de critiques

Textes en lice

OUI

°°°/PEUT- ÊTRE //OU°°/°:/ °°[/°°°°° NON ?/°]°

 

Extrait

Nina Bouraoui , Garçon manqué

   Une jeune femme partagée entre ses origines, née d'un père algérien et d'une mère française, en quête de son identité voyage de la France à l'Algérie afin d'y trouver une part d'elle-même. Un récit qui a le mérite d'être court car le style d'écriture est monotone, ennuyeux et l'action se fait attendre. Seulement 189 pages de courtes phrases mais une lecture pénible et longue. L'envie d'arriver au bout est uniquement liée à l'envie d'en finir avec ce livre.

Fanny Dupas, TAA

 

Extrait

Nina Bouraoui , Garçon manqué

   On a tous un peu de mal à le lire ! C'est le genre de roman qui nous prend au piège.

   En effet, une lecture assez altérée, des phrases très courtes : « Ce n'est rien. Sa proposition. Sa tentative. ». Des phrases qui ne nous disent rien, nous renvoient directement à une lecture attentive, épuisante et faite de réticences car, en un instant, on peut se détacher rapidement de l'histoire.

   De plus, certaines phrases ne contiennent pas de verbe : « Du bruit. De la rue. Des cris » ce qui amplifie notre attention. Mais , peut-être, était-ce l'intention de l'auteur, pour mieux faire comprendre l'histoire.

   Par contre, je félicite l'auteur de son scénario qui est, pour moi, toujours d'actualité puisqu’il concerne la communication entre l'Algérie et la France : « Du sucre. C'est ce qui manque à l'Algérie... ». Une œuvre littéraire qui a du être appréciée autant par les adultes que par les ados.

   Bref, le roman est dur à lire mais peut être aimé par des personnes assoiffées de lecture.

Geoffrey Métivier, 2de 5

 

Extrait

Nina Bouraoui , Garçon manqué

    Avec des mots justes et des phrases courtes, Nina Bouraoui raconte la difficulté d’être au milieu de deux cultures. Son père est Algérien et sa mère est Française. Nina se cherche, elle n’a choisi ni la France ni l’Algérie. Elle décide alors de devenir un garçon. Là au moins, il suffit de porter cheveux courts et pantalon pour décider de son genre. Ce n’est pas simple quand il s’agit de faire cohabiter dans son sang la plage de Chenoua et celle de Saint-Malo.

   Nina Bouraoui évoque d’abord Alger, puis la Bretagne. Ce qui frappe dans ce livre, c’est l’amour de ses parents, cela va sans dire, mais aussi de ses grands parents. Elle se sent étrangère dans ces deux pays qui sont ses racines. En France on la considère comme une étrangère et en Algérie aussi. La difficulté d’être née d’un mariage mixte est, dans ce livre, très bien abordée. Car il ne s’agit pas d’écrire pour évoquer une blessure ponctuelle. Non, dans cette histoire-là, la fracture est définitive.

 

Thomas Sanchez, 1ère Topo


 

Extrait

Nina Bouraoui , Garçon manqué

    Algérienne ou française ? Fille ou garçon? Ce sont les questions que se pose Nina Bouraoui dans sa quête d'identité lors de son adolescence, perpétuellement tiraillée entre le sentiment d'incompréhension et de rejet qu'engendre cette situation intermédiaire. Dans son œuvre autobiographique, l'auteur nous transporte dans l'univers tourmenté de sa vie franco-algérienne. Grâce à de courtes phrases qui dynamisent le récit, l'auteur impose son propre style dans la littérature contemporaine et celui-ci, reflète bien le caractère ambigu du personnage. Ce roman, nous ouvre l'esprit sur le mélange de deux cultures. On y découvre aussi l'indifférence des français face à la violence algérienne. Nous regrettons, cependant, le manque constant d'éléments explicites. Trop de choses sont contradictoires et nous font perdre alors le fil de la lecture.

Amandine Boudéhen, Laura Bossé, Zoéline Gétin, Marine Le Duigou, 1ère AA

 

Non, dans cette histoire-là ... Elle décide°°°de devenir: Oui, un garçon !

 

Extrait

Fatou Diome , Le ventre de l'Atlantique

   Madické, un jeune Sénégalais, rêve de venir en France pour devenir footballeur professionnel. Sa sœur, qui vit déjà en France, essaie de lui faire comprendre que la vie française n’est pas un paradis, comme il le pense, mais un calvaire où le racisme est « niché » à chaque coin de rue.

   Le ventre de l’Atlantique est un roman très simple et bien écrit, récapitulant parfaitement tous les pièges de l’immigration, à travers les rêves d’un adolescent plein d’espoir.

Benjamin Bréhu, 2de 2

 

Extrait

Fatou Diome , Le ventre de l'Atlantique

   C’est un très beau roman qui traite de la discrimination raciale à travers le jeu du ballon rond et la vie d’une expatriée. Mention spéciale à ce très beau livre et au rêve d’un petit garçon qui aurait pu devenir un grand dans un sport de « rappia ». On entre dans l’univers africain et on se trouve transporté dans une autre dimension que l’on ne connaît pas. Seul bémol, un peu long et parfois rébarbatif.

Anthony Thomas, TS1

 

Extrait

Fatou Diome , Le ventre de l'Atlantique

   Le Ventre de l’Atlantique est un très beau livre sur l’immigration des Africains en France. Il donne au lecteur deux visions différentes de l’immigration, celle de Sali, une jeune femme Sénégalaise partie en France pour y vivre et poursuivre ses études, et celle de son petit frère Madické, qui rêve de la rejoindre pour accomplir son rêve : devenir footballeur. Mais ce dernier ne se rend pas compte de la dure vie des Africains en France, malgré tout ce que peut lui dire sa sœur. Ses rêves sont plus grands que la réalité. Il ne pourra y croire que lorsqu’il aura vécu les faces cachées de l’immigration. Sa sœur ne lui a pourtant pas caché sa situation de femme de ménage en France, mais le fait qu’elle vive dans l’une des plus grandes puissances mondiales suffit à faire croire à Madické que sa vie est merveilleuse.

   C’est une histoire très touchante. Madické et la plupart des garçons du village ont le même rêve : partir pour l’Europe et devenir comme tous ces grands footballeurs célèbres. On ressent en eux la passion et la volonté de réussir. Le désir de tous ces garçons se nourrit de l’étalage des richesses par les anciens immigrés qui racontent leurs « exploits » en France, et taisent les conditions de vie souvent difficiles.

   J’ai trouvé ce livre très bien écrit ; il est réaliste et illustre parfaitement les rêves et les craintes de l’immigration, dans une belle histoire entre un frère et une sœur qui ne cherche qu’une chose : le protéger. L’humour fait aussi son apparition pour donner un peu plus de légèreté et de simplicité, pour une histoire encore plus réaliste.

Charlotte Lebail, 1ère Topo


Le désir de tous ces
garçons
°°//Oui et NON.../d'ailleurs

 

 

Extrait

Élise Fontenaille , L'Enfant Rouge

   L’histoire de L’Enfant Rouge se déroule à la fin du dix-neuvième siècle, dans une fumerie d’opium de Vancouver. Le lecteur est porté tout au long du livre par la narration d’un médecin français, Isidore, qui raconte sa vie à un homme, Frantz, de passage à Vancouver. Il lui raconte sa jeunesse en France, son apprentissage du métier de médecin, son voyage sur l’Atlantique vers les îles de la Reine Charlotte (au large de la Colombie Britannique), où il a l’intention de soigner des malades de la « Mort rouge », autrement dit la variole.

   L’histoire est bien racontée. Elle est toujours intéressante du point de vue historique, car le roman est très réaliste. Il retranscrit bien les problèmes de l’époque, avec la variole mais aussi les fumeries d’opium, avec les lieux géographiques, Vancouver et l’Amérique. Mais le roman est aussi intéressant grâce à la bonne intrigue du récit d’Isidore. Ce récit est d’ailleurs bien rythmé par les légendes de Lala, la compagne d’Isidore dans la fumerie. Ces légendes sont souvent en rapport avec ce que vient de dire Isidore.

   J’ai bien aimé ce roman car il est facile à lire, intéressant pour l’histoire, grâce à son réalisme et à ses légendes.

Ulysse Humbert - Aurélien Derré, 2de 2

 

Extrait

Élise Fontenaille , L'Enfant Rouge

   Ce roman est capable de transporter le lecteur dans les quatre coins de l'Amérique à travers une époque peu connue, celle de la fin du dix-neuvième siècle sans même que les personnages ne sortent de leur fumerie d'opium, à Vancouver.

   Une narration d’Isidore au sujet de ses aventures nous plonge dans une autre vision de la mort rouge communément appelée variole.
J’ai beaucoup apprécié la dernière partie de ce roman quand Isidore et tous ces enfants chargés de «transporter » la mort rouge à tour de rôle se lancent dans leur voyage à destination des îles de la reine Charlotte. Je trouve que cela donne un souffle nouveau à l’histoire qui devenait lassante.

   C'est au moment où Isidore se retrouve seul, emmêlé dans les algues sur le bord d'une plage, à moitié immergé, que l'on ressent les capacités d'improvisation de l'auteur, capable de passer d'un récit plus ou moins calme, des aventures d’un médecin à un épisode plus romanesque voire fantastique où l’auteur se laisse aller à décrire un ours pêchant, un périple dans une forêt inconnue, seul.

   En résumé ce livre est très intéressant car il ouvre de nombreuses pistes dans l'imagination du lecteur.

David Racineux, TAA

 

Extrait

Élise Fontenaille , L'Enfant Rouge

   L'Enfant Rouge nous entraîne dans une histoire glauque. La connaissance du sujet est impressionnante. C'est un livre à dévorer. Les seules pauses de lecture possibles se trouvent juste avant qu'Isidore ne reprenne son récit. Un début surprenant précède une histoire qui se révèle assez stressante (vont-ils réussir ?), suivie d'une fin très rapide, presque trop rapide mais, après tout, il fallait bien finir un jour.

Muriel Paris, TS1

Eh! LISE °Dis-moi l'opium ...°°°.Ô Lala

 

 

Rencontre1

 

Rencontre2

 

Extrait          Illustration

 

Jean-Joseph Julaud , Café grec

   Nouvel habitant de Rhodes, en Grèce, Serge Tullier fait la connaissance de Jude Delator, détective privé. Tout de suite, Serge l’apprécie. Jude lui propose alors de mener pour lui une enquête, à titre expérimental : retourner dans son village natal, afin de récolter des informations sur l’image sociale qu’il y a laissée …

   Voilà une histoire qui s’annonce plutôt intéressante. Et elle aurait pu l’être. Malheureusement, hormis le premier chapitre, le texte n’est qu’un méli-mélo constant de pensées des personnages, de métaphores, de comparaisons, parfaitement incompréhensibles. Le narrateur est un personnage différent à chaque chapitre, et on ne peut jamais deviner lequel avant un certain nombre de pages. Tout cela rend le récit difficile et lassant. Avancer dans cette histoire, c’est comme avancer dans un champ de ronces terriblement emmêlées : cela demande énormément de concentration et on est vite fatigué. On s’arrête au bout d’un quart d’heure.

   Malgré tout, on poursuit la lecture pour connaître la fin. On se dit que les rapports de Jude auront bien des conséquences importantes sur la vie de Serge ! En effet, l’avant-dernier chapitre est révélateur. Mais au moment où ce qu’on attend avec impatience va arriver, on passe au dernier chapitre. Celui-ci, narré par la femme de Serge, est totalement incompréhensible. Et finalement, quand on arrive à la dernière ligne, on ne sait toujours pas ce qu’il s’est passé.

   « Décevant » est donc le mot que je retiendrai pour ce livre.

Hugo Wood, 2de 2

 

°°°//OMETS NON. J'aime///°°°°°°°°§°°8___\\:\*)

 

Extrait

Denis Lachaud , La forme profonde


   L’action, ou plutôt les actions se déroulent dans une ville littorale relativement touristique. Le narrateur, omniscient, suit les vacances à la mer de cinq familles dont les membres sont d’une diversité absolue. Les vacances des enfants sont balancées entre amitié, amour, haine, viol et même meurtre. Les parents, semblant oublier les dangers de l’adolescence, ne se privent pas du repos qu’ils méritent …

   J’ai trouvé l’œuvre originale, sans doute à cause de l’absence de vrai schéma narratif. Denis Lachaud s’écarte en effet, avec maîtrise, du récit classique et transforme la routine en une véritable exploration du monde des adolescents et de leurs parents.

William Bizais, 2de 2

Extrait

Denis Lachaud , La forme profonde

   La forme profonde résonne en nous.

   Difficile de s'avouer qu'il y a une certaine vérité dans ce bouquin. On vit le quotidien d'un quartier en passant des enfants aux parents ; on avale de la violence sans s'en rendre compte, comme si elle nous était familière. Et puis on se dit "non c'est pas possible !", on n'y croit pas, ce n'est qu'un roman. Oui, ce n'est qu'un roman, mais un roman bourré de vérités. On est pris dans ce quotidien, dans cette violence, on voudrait intervenir mais on ne peut pas. Alors ça continue. On est parfois mal à l'aise, mais on ne referme pas le livre, on est imprégné du rythme de la vie de ce quartier.

   Cette histoire, c'est la vraie vie, et c'est pour ça qu'on n'arrive pas à se dire : "oui, c'est la vérité", car il n'y a rien de plus dur que de voir la réalité en face. Denis Lachaud nous montre ce que tout le monde se cache, nous raconte ce qu'on a tous vécu (car il y a forcément un des personnages qui fait écho en nous). C'est bien pour cette raison qu'on est un peu dérangé par son récit. Mais c'est aussi pour cette même raison qu'on n'ose s'avouer que cette histoire pourrait exister.

Bruno Loton, TAA

 

Extrait

Denis Lachaud , La forme profonde

   C'est un récit à la fois choquant et impressionnant.

   Deux scènes sont très choquantes à cause de leur brièveté, de leur violence et/ou de leur cruauté. Il est vrai qu'il aurait été douloureux de décrire davantage ces deux scènes mais les énoncer aussi rapidement me choque. Cependant, le très grand travail de préparation que l'auteur a fait avant d'écrire ce livre force mon admiration.

   Pour moi, un bon livre est un livre travaillé. Autrement dit, La forme profonde est un bon livre.

Muriel Paris, TS1

 

°/un peu dérangé °Non : la vérité°impressionnante !

 

 

Extraits

Pierre Michon , Abbés

   Abbés, est un recueil de trois courts récits, traitant de l'implantation des premiers moines bénédictins dans les marais de Vendée autour de l'an mille. Une idée séduisante, une écriture élégante et travaillée, presque poétique, ainsi qu'une recherche très approfondie et précise du sujet, sont les adjectifs qui pourraient décrire ces récits.

   Tous les ingrédients pour faire un bon livre, allez-vous me dire. Et bien non, ce livre n'en est pas un, ou plutôt il le serait si l'auteur s'était appliqué à trouver des situations crédibles et intéressantes. Mais, ce dernier se contente de survoler des sujets qu'il aurait fallu approfondir, et s'enlise dans la frivolité des descriptions de moines brisant leurs vœux de chasteté. Le sujet, en lui-même, n'est pas forcément inintéressant mais la façon dont il est évoqué n'a pour effet que de casser l'ambiance poétique et presque magique que l'auteur arrive, néanmoins, à faire ressortir au détour de certains passages.

   Le bilan du livre est donc assez mitigé et même un peu décevant. Pour résumer, on pourrait dire de ce livre qu'il est beau dans la forme mais l'est beaucoup moins dans l'esprit.

Antoine Vaisset, TS1

 

Pierre Michon , Abbés

   Si je devais employer un adjectif pour qualifier cet ouvrage, le plus approprié serait « captivant ». On a du mal à y entrer peut être sous la contrainte du vieux français (que l’auteur manie fort bien d’ailleurs). Mais ce que j’ai apprécié tout particulièrement dans ce livre, ce sont les considérations inhabituelles que peuvent avoir les moines sur la vie et les autres alors que ce n’est pas leur rôle.

   Mention bien et vivement un nouvel ouvrage !

Anthony Thomas, TS1

Extraits

Pierre Michon , Abbés

   C’est un roman très dense que nous livre là, Pierre Michon. Son écriture, mise à nu, parvient cependant à restituer au fil des pages toutes les nuances d’une atmosphère, très réaliste, parfois un peu oppressante, en tous les cas tout à fait propice à se faire le théâtre d’évènements dont le récit nous entraîne en quelques pages dans la tourmente. Ainsi les éléments, d’abord mariés dans le désordre originel de Tohu et de Bohu, sous la main de l’homme se scindent entre la terre et les humides marais vendéens. On imagine d’ailleurs sans peine les hommes à la tâche, effectuant le plus pénible des labeurs, en contact direct avec la Terre elle-même, remodelant l’œuvre, ici grossière, de la transcendance divine, la même qu’au deuxième jour de la Création.

   Mais quand ce théâtre abrite ensuite les sombres manœuvres d’une avide quête de pouvoir, quand l’adultère et la jalousie se mêlent intimement et s’unissent, on voit bien vite apparaître les contours de la mort, se saisissant, dans un dévastateur acte de vengeance, de la conséquence ultime d’une erreur, d’un espoir déçu, d’un signe qui, à défaut de présager le Bien, aurait sans doute dû nous ouvrir les yeux sur de plus funèbres augures.

   « Toutes choses sont muables et proches de l’incertain », ainsi résume-t-on facilement les trois grands épisodes de cette œuvre. Le troisième d’entre eux, en particulier, se prête à une double interprétation intéressante : d’une part le caractère incertain des choses est ici mis en lumière par l’ambiguïté entourant la relique, et d’autre part c’est sur la nuance des talents d’une personne que l’on porte son attention, démontrant par là même qu’en effet, tout semble bel et bien définitivement muable.

  L'universalité de Pierre Michon, de part ses immenses talents de conteur, se démontre donc de multiples manières, dont la meilleure reste à mon sens l'analyse de cette phrase, sorte de refrain qui, en même temps qu'il rythme et appuie le récit, appose en guise de conclusion un sceau, gage de l'immortalité de l'œuvre.

 

Nicolas Sachot, 2de 3

°°

°Tous les ingrédients ///// au ralenti°°OUI ! sans doute !

 

 

Rencontre

 

Extrait          Illustration

 

Véronique Olmi , Bord de mer

   Vous recherchez un roman sombre, tragique et sans aucune couleur ? Bord de mer de Véronique Olmi vous plaira. Une mère emmène ses deux enfants en vacances, dans le but de leur faire découvrir la mer. Elle est pleine de bonnes intentions mais l’on comprend rapidement que sa vie est sans espoir. Elle n’arrivera et ne pourra jamais combler les désirs de ses deux enfants. C’est une belle histoire attachante et qui nous montre que la vie n’est pas un conte de fée !

Chloé Bouju, TAA

 

Extrait

Véronique Olmi , Bord de mer

   Mélangez la puissance de diffusion des sentiments, des perceptions et des émotions du film Sixième sens, un peu de la démonstration du rapport entre les choses du Fabuleux destin d’Amélie Poulain, ajoutez-y une bonne dose de tristesse, de douleur, de morosité et de drames, rehaussez le goût de frustrations, incorporez-y une histoire, ajoutez un peu de sel, 121 pages, laissez mijoter à feu doux pendant deux heures, et vous obtiendrez le scénario de ce roman édité dans la collection Babel. J’ai toujours pensé qu’on pouvait rire de tout… Jusqu’à ce que je lise ce livre. Non, on ne peut pas exorciser le mal qui l’habite. Si jamais vous le lisez dans l’état d’esprit « Mince, je n’ai pas le moral, je vais me lire un bon coup de Véronique Olmi ou de Pince-mi et Pince-moi sont dans un bateau, leur plan de croisière tombe à l’eau, qu’est-ce qui reste ? », demandez à quelqu’un de vous préparer une corde, cela vous fera gagner du temps. L’écriture de l’auteur est âpre, poétique et magnifique. Véronique Olmi nous invite à dépasser les apparences d’une mère un peu déjantée, tourmentée par ses souffrances, ses angoisses, ses souvenirs. L’implacable puissance de sa plume dévoile la véritable obscurité qui se nourrit de nos faiblesses et qui cache le véritable mal de nos vies : les peurs qui hantent nos cauchemars, et qui palpitent en nous.

Pierre-Samuel Gillardin, 2de 2

 

Extrait

Véronique Olmi , Bord de mer

   Que dire sur ce livre ? Qu'une femme décide d'emmener ses deux enfants à la plage ? Non.

   Déception, oui. Déception sûrement face à un livre qui s'annonçait des plus pathétiques et, qui pourtant m'apparaît comme une simple histoire anecdotique.

   Aucune compassion ne naît en moi au fil des pages qui paraissent, par ailleurs, semblables les unes aux autres. Alors je m'interroge : suis-je sans coeur ? Ou bien l'écriture — le style — est-elle simplement sans vibrations... sans parfums ?

   Le texte transcrit cependant une atmosphère particulière, opaque et étouffante qui pèse et nous enferme dans un monde oppressant. Sans doute, est-ce le seul point fort de cette histoire déconnectée de la réalité.

   Que retenir de tout cela ? Juste que je n'ai pas eu ce "déclic" intérieur que décrit Julien Gracq dans La littérature à l'estomac.

Émilie Boureau, TAA

 

Extrait

Véronique Olmi , Bord de mer

   Point de vue non partagé.

   Si pour bon nombre d'entre nous passer ses vacances la peau huilée, au soleil, en respirant l'air marin nous semble banal ; pour d'autres , au contraire, le simple fait de voir, ne serait-ce qu'une fois dans leur vie, une vague se briser sur le sable, leur parait extraordinaire. Ce  n'est donc, en aucun cas, une "simple histoire". Car lorsqu'on est pauvre, miséreux, lorsqu'à notre sourire il manque quelques dents et que la honte nous empêche d'en esquisser un seul ; lorsque la vie nous prend pour cible parce qu'il faut bien qu'il y en ait qui souffre et, lorsqu' avec tout cela on doit, tant bien que mal, élever deux gosses, que l'on essaye de leur procurer le bonheur de voir la mer, et bien çà ne reste pas une "simple histoire" !

   Bord de mer une écriture "sans vibrations" ? Ce roman vibre a chaque mot que prononce cette mère, et il est d'autant plus intense qu'elle écrit comme elle parle, on est mentalement avec elle mais ne pouvons pas la dissuader ou simplement la réconforter, on avance en même temps qu'elle, on tombe en même temps qu'elle. Ce roman vibre lentement car c'est la vitesse du désespoir, mais il vibre bien, et ce jusqu'à la fin inévitable que l'on redoute dés le début.

   Dire que V.Olmi a écrit là une histoire "sans parfum" c’est comme si nous disions  que Le fabuleux destin d'Amélie Poulain est en noir et blanc. C'est plutôt Bord de mer que l'on imagine sans couleur. En effet, ce livre a le parfum noir du désespoir et de la souffrance. Il est imprégné d'une odeur et d'une émotion si forte, qu'on en reste assommé et dérouté, comme lorsqu'on est étourdi par trop d'encens.

   La dernière page refermée, l'horreur est passée mais reste en nous, alors on comprend que ce roman n'est en rien "déconnecté de la réalité". Car, en effet, aujourd'hui encore des personnes doivent casser leur tirelire pour trouver de quoi partir, pour la première fois de leur vie, voir la mer, sans avoir assez pour rentrer.

Bruno Loton, TAA

 

Extrait

Véronique Olmi , Bord de mer

   Amour fou

   Comment expliquer au futur lecteur de Bord de mer qu'il va lire une histoire d'amour ?
   L'amour d'une mère percluse d'angoisse, de culpabilité. L'amour d'une femme malade, consciente de sa fragilité, assaillie par des idées délirantes qui l'empoisonnent et la forcent à se fermer au monde, à dormir pour oublier.
   L'amour d'une femme ébranlée par le regard des autres et la solitude, agressée par un système social qui la surveille et l'humilie.
   L'amour "fou" d'une mère redoublant de tendresse, d'attention pour ses enfants et qui les aime au point de les tuer pour les protéger de sa propre détresse.
   Ce qui m'est insupportable dans ce roman, c'est moins la mort des enfants que le destin de cette femme vouée à la souffrance et à l'échec.

Marie-Françoise Pilet

 

Extrait

Véronique Olmi , Bord de mer

   Le voyage s'annonçait heureux pour ses deux garçons. La vue de la mer aurait du les éblouir mais la pluie et le brouillard sont venus tout gâcher. Leur mère voulait simplement voir un sourire sur leur visage, elle qui n'osait pas montrer le sien. Un récit a fleur de peau qui donne la chair de poule face à cette réalité. Ce livre dépeint la tristesse et le désespoir. Cette tragique histoire nous remplit d'émotions et nous invite à réfléchir sur la vie, les autres vies.

Fanny Dupas, TAA

 

Extrait

Véronique Olmi , Bord de mer

   Aimer : éprouver de l’amour, de la passion pour quelqu’un ; adorer, idolâtrer. C’est la définition du Petit Robert. 

   Voici celle de Véronique Olmi. Une femme est plongée dans le désespoir. Une mère qui élève seule ses deux enfants dans la dure réalité de la vie. Une mère qui plaque du jour au lendemain, sur un coup de tête, son milieu pour faire découvrir à ses deux garçons un autre cadre de vie où , s’imagine-t-elle, le bonheur est bien présent. 

   Véronique Olmi retrace dans Bord de mer cette histoire.

    Ne lisez pas ce livre dans un moment de tristesse près d'une fenêtre au quatrième étage ! C'est ce que disent certains critiques. Peut-on dire qu'ils n'ont rien compris ? Ne serait-ce pas plutôt un livre pour se remettre en question ? Reconsidérer nos petits tracas ?

   C'est une "histoire" dont la crédibilité peut faire penser à une biographie et qui éveille chez le lecteur (quel qu'il soit) des sentiments de compassion et de peine.

   Enfin, des vacances prises en période scolaire. Tant pis ! N’est-ce pas un voyage qui permettra aux deux enfants de découvrir les joies de la vie ? Mais des vacances sous la pluie, dans la peur et le dépaysement. Un hôtel de basse catégorie et un budget se limitant à quelques pourboires. Oui, tout ceci mais avec la mer. Des vacances quand même ! 

   Quelle mère est capable d’infliger à ses enfants un séjour aussi déplorable ? Quelle mère oserait se regarder dans le miroir devant ces petits yeux innocents ? Quelle mère ne tenterait pas de sortir ses enfants de ce malheur ? Comment donc cesser de les faire tant souffrir ? Avoir le courage de les aimer et de les aimer plus que sa propre vie ?

   Cette mère est une bonne mère quoi que l’on puisse en dire. Seule une vraie mère est capable d’agir ainsi par amour. Peut-on parler d'euthanasie, de meurtre ? Lisez ce livre bouleversant.   

   Tony Moreau, TAA

 

Extrait

Véronique Olmi , Bord de mer

   Une mère de famille emmène ses deux enfants, en bus, la nuit, dans une ville du bord de mer. Il pleut et tout paraît hostile : la ville, les gens, l'hôtel et ses escaliers. Le décor planté est triste et sombre. Il apparaît peu à peu que la mère est perturbée. Pourquoi emmener ses enfants à la mer à la mauvaise saison et pendant l'école ? La première rencontre avec la mer pour des enfants pourrait être joyeuse, mais là, on sent une sorte de malaise dans cette famille, qu'on suit aussi chez l'épicier, à la fête foraine. Ce malaise de la mère est longuement décrit. Pourtant sa vision naïve et meurtrie du monde l'amène à dire des choses criantes de vérité, mais par le biais d'un raisonnement étrange. Malgré le triste cadre de vie, les moments de tendresse ne manquent pas. C'est pourquoi le meurtre de Kévin et Stan par étouffement dans leur sommeil, par la personne qui les a mis au monde, m'a laissé bouche bée, d'autant plus que l'on ne sait pas ce que devient la mère ensuite. C'est un livre sombre et psychologique.

Aurélien Roussel, 1ère Topo

 

Encore plus incertain !!! Olmicide ... une chambre sans cadre /Une immense Vague

 

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Véronique Ovaldé , Les hommes en général me plaisent beaucoup

   Une femme mystérieuse obsédée par son passé, l'apparition d'un homme sombre qui semble avoir une place importante dans la vie de cette jeune femme, c'est le tableau que dresse Véronique Ovaldé dans ce livre.Un très beau roman sur le désir et l'attachement qui nous décrit avec insouciance des problèmes graves tels que le viol et la pédophilie.

Alexandra Rouleau, TAA

 

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Véronique Ovaldé , Les hommes en général me plaisent beaucoup

   "Je peux même dire qui est cet homme. Mais son nom me pétrifie d'effroi. Parce qu'il n'est pas censé revenir, il ne devrait pas être ici, il ne le peut pas d'ailleurs, si j'y pense sérieusement, c'est vraiment impossible ..."

   Depuis ce lundi où Samuel l'a sorti de prison, la vie de Lili reprend, doucement. Peu à peu, elle parvient à oublier, à être heureuse, à aimer ...

   Mais un matin d'été, le fantôme de son passé ressurgit, brisant alors cet équilibre nouveau et encore fragile. Sans que Lili puisse l'empêcher, le désir d'une petite fille de huit ans lui revient en mémoire, mais cette fois-ci, il est mêlé d'effroi...

   "Voilà, je souffle. Je me remplis de tout cet air chaud et je me dis, très sérieusement, le sourcil froncé, je me dis, non, il ne peut pas être revenu..."

   Et si Yoïm l'avait retrouvée ? ...

Marie Grimaud, TAA

 

Extrait

Véronique Ovaldé , Les hommes en général me plaisent beaucoup

   Une femme ayant une vie tranquille voit du jour au lendemain ressurgir une vieille connaissance. Des souvenirs reviennent, des angoisses réapparaissent et la peur va, de nouveau, s'emparer d'elle. Qui est cet homme mystérieux ? Que lui veut-il encore ? Ce livre met en parallèle la vie d'une femme et les souvenirs d'une enfance triste et malheureuse. Une histoire d'amour qui mêle désir et folie, haine et passion.

Fanny Dupas, TAA

 

Extrait

Véronique Ovaldé , Les hommes en général me plaisent beaucoup

   Ce livre débute par une nuit où Lili observe les animaux du zoo qui s’évadent. A s’en tenir aux premières pages ce livre pourrait paraître enfantin voire idiot mais c’est finalement tout le contraire ! Au fil des mots, on voit s’insinuer le désir. Comme une drogue, l’héroïne ne peut s’en passer. L’envie qu’éprouve instinctivement Lili pour Yoïm est aussi forte que le plaisir qu’on éprouve à lire ce livre. Au moment où survient le désir, tout son passé ressurgit en elle. L’auteur nous décrit si bien ses émotions qu’il nous est impossible de ne pas éprouver toute la tristesse que ressent Lili.

   Pour conclure, un livre magnifique, qui nous fait vibrer du début jusqu'à la fin.

Guillaume Babin, 2de AA  

 

Extrait

Véronique Ovaldé , Les hommes en général me plaisent beaucoup

   Cest l’un des livres qui m’a beaucoup plu, le vocabulaire étant simple, l’histoire compréhensible et ne s’éternisant pas inutilement.

   L’histoire est à la fois noire et mystérieuse. Mais elle est aussi touchante et on s’y accroche aisément , chaque page nous donne envie de lire la suivante. Puis il y a les émotions, les questionnements que suscite sa lecture. On se demande pourquoi ? Comment ? Et, l’on prend pitié des personnages auxquels on s’est attaché.

Yves Dagorne 2de AA

 

Extrait

Véronique Ovaldé , Les hommes en général me plaisent beaucoup

   On pénètre au plus profond des pensées de Lili, une jeune femme au passé mystérieux ; dans une enfance qui va nous être dévoilée grâce à d'ingénieux retours en arrière, harmonieusement introduits dans la fiction où des animaux s'évadent à des heures tardives et où des personnes, parfois non désirables, ressurgissent et viennent perturber la vie, redevenue paisible, de notre héroïne.

   Plongé dans un roman dans lequel souvenirs et présent sont réunis, amour et dépendance sont confondus, où la folie du désir surpasse les sentiments, le lecteur se mêle au récit jusqu'à la page tant attendue qui clôt le livre.

Gwennan Defiolle 2de AA

 

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Véronique Ovaldé , Les hommes en général me plaisent beaucoup

   Bof. Du sexe, du sexe et encore du sexe ! " Les hommes en général me plaisent beaucoup" attire, bien sûr, par son titre accrocheur. Et lorsqu'on s'y plonge, on ne découvre malheureusement qu'une série de fantasmes d'une femme dérangée, dérangeante : une femme au passé difficile qui ne fait que manipuler les hommes qui s'attachent trop à elle.

   Ce roman est sali par le langage trop crû de l'auteur, sans parler de ces retours agaçants ! Où l'on semble suivre aussitôt on se perd.

   Certains trouveront peut-être du plaisir à se laisser ainsi mener "à la baguette" mais ce n'est pas mon cas ! Bref, c'est une déception.

Jérémy Guinoiseau 2de AA

 

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Véronique Ovaldé , Les hommes en général me plaisent beaucoup

   Par où commencer ? Je ne sais pas ! Pas de dates. Juste quelques lieux et de simples prénoms dont on ne sait presque rien. De même Lili, l'héroïne, ne tient pas forcément le plus beau rôle ; prostituée, voleuse, dépendante de la drogue ...

   Véronique Olvadé se substitue tellement à l'héroïne que ce livre devient une sorte de thérapie personnelle où elle ne se soucie aucunement du lecteur.

   Vous me direz sûrement que beaucoup de livres sont écrits de cette manière. Mais là, l'auteur se fiche pas mal de l'ambiance qui reste pauvre. Cette jeune écrivaine très narcissique ne nous nourrit pas, ne nous "percute" pas, ne change en rien notre façon de voir la vie. Elle ne nous plonge pas au plus profond de son livre. Or n'est-ce pas ce que le lecteur aime dans un roman ?

   De plus, si le rythme est bien là pour rattraper une banale histoire cela ne changera pas notre vision des choses !

Léa Lardeux 2de AA

 

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Véronique Ovaldé , Les hommes en général me plaisent beaucoup

    Rempli de mystère, de peine, de joie, d'amour, de haine, de passé et de présent ce livre nous montre la totale confusion qui règne dans l'esprit de la petite Lili. Ce livre est prenant, à couper le souffle. Le style de l'auteur nous emporte malgré la dureté de l'histoire et les passages assez crus. En effet, la petite Lili est perdue dans son enfance en compagnie d'un père nazi, confrontée au décès de sa mère et à sa rencontre avec Yoïm (un homme lui aussi assez particulier). Lili s'égare.

    Enfin, un roman qui change des autres, qui marque compte tenu de son côté provoquant et attire vu l'innocence absolue de cette enfant. Un roman à dévorer assidûment et qui est tout simplement magnifique.

Julie Lebret 2de AA

 

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Véronique Ovaldé , Les hommes en général me plaisent beaucoup

    Ce livre sort de l'ordinaire. Peu de personnes osent parler ouvertement de la sexualité. Ici, l'aisance de l'auteur nous met en confiance avec un sujet qui reste souvent caché. L'aspect entier de la personnalité féminine est dévoilé au lecteur et, ce qui pourrait choquer, reste naturel à la lecture.

    C'est l'histoire d'une jeune femme qui à l'occasion d'une rencontre se remémore son passé. L'auteur nous fait découvrir celui-ci lors de séquences qui interfèrent avec le présent.

    Ce livre m'a plu. Il a d'ailleurs pris place dans ma bibliothèque. Comment lui rendre un meilleur hommage !

Lou Rodet, 2de AA

 

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Véronique Ovaldé , Les hommes en général me plaisent beaucoup

    L'extrait n'est pas explicite mais aveuglant de sentiments tels que le désir, l'amour, le sacrifice et surtout la dépendance. On peut deviner à quel point l'attachante Lili souffre derrière son ingénuité par ses paroles émouvantes mais aussi son étonnante allégresse envers la vie, les gens et les hommes en général. Ce sera justement un homme qui causera une partie de sa dépendance aussi bien physique que morale...

    L'auteur a concocté non pas un simple roman ordinaire mais une invitation à la réflexion et à l'exploration de l'univers léger, sensible, candide, poétique, délicat et dramatique de Lili. L'héroïne est si fraîche, si unique et si passionnante à la fois que l'on ne peut que s'incliner face à cette histoire troublante où Lili représente d'une manière subtile une femme-enfant fragile qui est bouleversée par les hommes et par la vie ne tenant qu'à un fil.

Jennifer Leroy 2de AA

 

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Véronique Ovaldé , Les hommes en général me plaisent beaucoup

    Le titre est plutôt simple alors qu'en fait le livre est difficilement compréhensible. Il n'y a, par exemple, aucun rapport entre les animaux s'évadant du zoo et l'histoire racontée par Lili ou, encore, les retours en arrière pas toujours clairement différenciés de la fiction. L'auteur fait intervenir de nombreux changements dans les chapitres qui n'ont pas lieu d'être ! L'histoire, en elle-même, est passable malgré des détails trop présents et qui ne sont pas nécessaires.

Alizée Barbé 2de AA

 

Lili° Yoïm/°°et \\: les animaux du zoo assidûment *

 

 

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Anne Wiazemsky , Je m'appelle Élisabeth

    Betty a douze ans. Elle est la petite dernière d’une famille de cinq filles. Son père soigne des malades dans un hôpital psychiatrique, et Betty et toute sa famille habitent tout près de l’enceinte de l’établissement. Un soir, Betty découvre un malade échappé de l’hôpital dans le fond de son jardin. Elle décide alors de le garder et de s’occuper de lui. L’histoire avance et Betty se lie d’affection et d’amitié avec son « fou », comme elle l’appelle.

    Ce livre captivant fait donc le récit d’une formidable amitié cachée entre une jeune fille et un malade mental. Que va devenir cette amitié ?

    Anne Wiazemsky, par son style fluide et léger, nous tient en haleine et nous captive en laissant libre cours à notre imagination. Elle sait également faire passer de forts sentiments par les mots. Ce sont deux des nombreux atouts de ce livre humain, réaliste et émouvant.

Amaury Delaunay, 2de 2

 

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Anne Wiazemsky , Je m'appelle Élisabeth

   Betty est la fille d'un docteur, directeur d'un hôpital psychiatrique. Elle recueille Yvon, un évadé de l'hôpital. Tout le monde ignore où il se trouve ...

   Dans cette histoire d’amitié étrange entre le fou et la jeune fille, Anne Wiazemski bâtit un récit sur le quotidien banal de l’héroïne, perturbée par des événements qu’elle dramatise mais qui nous paraissent insignifiants, ce qui rend la psychologie du personnage difficile à cerner et fade. On a du mal à s’ identifier avec celui-ci. La narration détaillée des gestes et des actions de la vie quotidienne alourdit le récit et rend la lecture ennuyeuse , affaiblit l’aventure. Il manque donc des péripéties, du suspense, des éléments nous permettant de nous accrocher à l’histoire. Cependant, le langage employé reste relativement simple, il facilite la lecture et permet d’élargir le public.


Mélissa Juvin, Carole Thébaud, Guillaume Aumoitte, 1ère AA

 

Betty découvre °un malade.°/Pourquoi pas? /La vie dérangée est belle! °°?