P.47


 
Je sais très bien que revoir Yoïm maintenant, l'approcher si près, signifie me retrouver de nouveau satellite et perdue. C'est comme de lutter dans des sables mouvants, plus vous vous agitez, plus ils vous absorbent, mais jamais, non jamais plus haut que la poitrine, après vous avoir pour moitié englouti, ils vous étreignent le corps tant et si fort que vous mourez étouffé.