SÉRIE STI AA |
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Le candidat traitera l’un des
trois sujets suivants, au choix
Sujet 2 : L’humanité peut-elle se concevoir sans
religion ?
Sujet 3 :
Quand on est jeune il ne faut pas hésiter à s’adonner
à la philosophie, et quand on est vieux il ne faut pas se lasser d’en poursuivre
l’étude. Car personne ne peut soutenir qu’il est trop jeune ou trop vieux
pour acquérir la santé de l’âme. Celui qui prétendrait que l’heure de philosopher
n’est pas encore venue ou qu’elle est déjà passée,
ressemblerait à celui qui dirait que l’heure n’est pas encore arrivée d’être
heureux ou qu’elle est déjà passée. Il faut donc que le jeune homme aussi
bien que le vieillard cultivent la philosophie : celui-ci pour qu’il
se sente rajeunir au souvenir des biens que la fortune* lui a accordés dans
le passé, celui-là pour être, malgré sa jeunesse, aussi intrépide en face
de l’avenir qu’un homme avancé en âge. Il convient ainsi de s’appliquer assidûment
à tout ce qui peut nous procurer la félicité, s’il est vrai que quand elle
est en notre possession nous avons tout ce que nous pouvons avoir, et que
quand elle nous manque, nous faisons tout pour l’obtenir.
Épicure
*la fortune : l’heureuse chance.
2/ Expliquez :
a)
"pour acquérir
la santé de l’âme".
b)
"il se sente
rajeunir au souvenir des biens que la fortune lui a accordés dans le passé".
c)
"être, malgré
sa jeunesse, aussi intrépide en face de l’avenir qu’un homme avancé en âge".
3/ Y a-t-il
un temps pour philosopher ?
L' heureuse chance aux traits changeants
Tukhè
: la Fortune