FIDELIO
De Ludwig van Beethoven

 

Opéra en deux actes.
Livret de Joseph et Georg Friedrich Sonnleithner, d’après le drame de Jean-Nicolas Bouilly.
Crée à Vienne le 29 mars 1806 (pour la version en deux actes).

L’histoire

L’action se déroule dans une prison d’état

Acte I

Léonore, sachant son mari Florestan mis au secret dans une forteresse par son ennemi, le tyran Pizarro, s’introduit dans la prison sous le déguisement masculin de Fidelio. Marzelline (la fille de Rocco, responsable des prisonniers), repoussant son fiancé Jaquino, avoue son amour pour le nouveau venu.
Léonore ne sait comment dissiper cette équivoque, cependant que Rocco se félicite déjà d’une union possible et que Léonore l’interroge vivement sur le prisonnier.
Pizarro arrive semant la terreur. Se réjouissant de tuer son ennemi avant l’arrivée du ministre, il demande à Rocco de creuser immédiatement une tombe.
Léonore, surprenant des bribes de conversation, dit toute sa haine de la tyrannie mais aussi son espoir et l’amour qui la soutient.
Rocco vient annoncer à Léonore qu’elle va pouvoir l’accompagner dans le souterrain.

Acte II
Florestan gît dans les profondeurs de la prison.
Rocco et Fidelio viennent creuser une tombe. Reconnaissant enfin Florestan, Fidelio lui donne du pain et de l’eau ; Florestan, sans deviner qui se cache sous l’habit de Fidelio, le remercie avec émotion. Pizarro survient et se fait reconnaître de son ennemi, mais alors qu’il s’apprête à le tuer, Léonore s’interpose, et se démasquant, menace Pizarro.

Les trompettes annoncent l’arrivée du ministre ; Pizarro est confondu. Restés seuls, Léonore et Florestan exaltent leur amour.
Dans la cour de la forteresse, le ministre Don Fernando retrouve son ami Florestan et confie à Léonore le soin de détacher ses chaînes. Le peuple en liesse chante la liberté reconquise.