BRUIT DE FOND SOCIAL |
La rumeur : des bruits qui courent (des "on dit "), des éléments d’information sans véritable fondement qui se propagent et
s’amplifient sans pouvoir être vérifiés.
Exemple :
Tel acteur a le sida.
Est-il
possible d’en connaître l’origine et d’en mesurer l’impact ? En quoi
nous affecte-elle ? La raison peut-elle y mettre fin ?
Un
constat : la rumeur peut disparaître aussi vite qu’elle est apparue.
Elle peut tout autant être réactivée ; ressurgir de manière discontinue.
La
rumeur (représentation collective,) prend appui sur des supports variés :
le bouche à oreille, la presse people, les mobiles, les blogs… Aussi est-elle vouée à la répétition.
L’imagination
sert d’amplificateur, prend le pas sur la raison.
Exemples :
Il
y a des crocodiles dans les égouts de
la Capitale ;
Les
américains à partir d’une base (en Arctique) ont réussi à créer un tsunami.
La
rumeur, en effet, s’enracine dans le quotidien, l’ordinaire des jours. Elle
s’actualise dans des préoccupations à
la fois matérielles et sensibles (l’argent, la sexualité, la mort…).
Est-ce dire que toutes les
rumeurs qui circulent sont fausses ?
Non. L’état de santé d’un
chef d’état peut donner lieu, dans un premier temps à des rumeurs alarmistes,
faire l’objet de démentis officiels … Et, un peut plus tard s’avérer des plus
fondés.
Exercice :
Il
y a-t-il dans le mode même de déploiement médiatique de la rumeur quelque
chose de subversif ? Joue-t-elle le rôle de contre-pouvoir ?