POURQUOI VOULONS-NOUS ÊTRE LIBRES ?

INTRODUCTION PROPOSÉE

 

      La liberté est considérée comme le bien suprême, ce qui est le plus désirable. Nous l’exigeons tous. C’est l’une des grandes valeurs de l’humanité. Le retentissement universel de la Révolution française témoigne de cette aspiration.

 

      Cette volonté de libération n’est-elle pas ce qui relie les hommes de manière la plus durable ? Mais ce que nous voulons se réalise-t-il toujours ? La réalité résiste. Cette liberté n’est pas partout effective ? Est-ce dire qu’elle peut souffrir des exceptions ? Et, pouvons-nous nous en accommoder ? Vouloir être libre paraît fort légitime. Reste à savoir dans quel but ? En vue de quoi ?

 

      Ou bien nous considérons que nous pouvons nous libérer exclusivement par nous-mêmes et pour notre satisfaction personnelle en utilisant tous les moyens qui se présentent ou bien nous considérons qu’il est impossible de nous libérer autrement que par les autres et que la reconnaissance d’une réciprocité des libertés constitue un préalable.  

 

      L’enjeu est le suivant : il ne s’agit pas de concevoir la liberté comme une fin en soi. L’exercice même de la liberté doit rendre possible une amélioration des conditions communes de vie. Le gain consistant à mieux vivre ensemble.

 

 Pistes :


-  surmonter les obstacles naturels

 

-  se libérer par le travail

 

-  accepter le risque de mort ; refuser la domination

 

-  s’affranchir du désir et des passions

 

-  faire des choix individuels contribuant au bien commun

   (opposition sphère privée/sphère publique)

 

-  trouver un équilibre entre les droits et les devoirs

   (recourir pour cela à l’éducation morale)

 

- se libérer de la misère et de l’oppression

   (prendre en compte la vie sociale et politique)