I.
Repérages préalables
a)
Identifier mots-clefs, expressions-clefs, concepts centraux.
b)
Trouver la structure :
parties et sous parties.
On s’approprie le texte : on souligne,
on encadre, on encercle. On fait apparaître en marge, l’ordre des idées par
un marquage symbolique (fléchage éventuellement).
On
s’engage dans un travail d’élucidation en tenant compte du thème, du contexte,
des relations entre les termes.
On
localise les articulations essentielles du texte. On examine pour cela les connecteurs logiques explicites comme les conjonctions
de coordination (par exemple), la ponctuation.
On
repère les mots et/ou les expressions clés (par un trait plein ou par un trait
pointillé selon leur importance).
On
encadre les principaux concepts.
On
détermine le réseau de sens formé par ces concepts (entretiennent-ils des relations d'opposition, de complémentarité ou de subordination ?)
Afin
de faire apparaître la structure du texte, on indique entre crochets [ ] les principales
parties du texte. On n’oublie pas non plus d’indiquer par une barre oblique
les sous-parties /
II. Introduction
Son
objet : montrer que la dynamique du texte, la
logique d’ensemble, est saisie.
1.Prologue
Indiquer :
-
le problème posé ou soulevé par le texte
-
la thèse de l’auteur (l’idée directrice
du texte)
- de
manière synthétique l'argumentaire utilisé
2.Reformulation
Proposer
ensuite :
- un
questionnement s’appuyant sur la problématique de l’auteur.
Mettre en place une série de questions ou d’interrogations
indirectes, logiquement ordonnées et bien unifiées.
3.Enjeu
Énoncer
enfin :
-
le gain théorique et/ou pratique
(le gain de pensée et d’action manifeste).
III.Développement
1.Analyse
Suivre
la structure argumentative du texte (le découpage préalablement effectué).
Il s’agit, ici, d’expliquer minutieusement – ligne
par ligne – les principales idées du texte et de montrer le
lien logique qui les unit.
Ce commentaire
explicatif , pour être véritablement
pertinent, doit mettre en lumière le réseau de concepts en jeu, leurs relations
d’implication, de subordination ou encore d’opposition.
Le
commentaire explicatif constitue ainsi une étape, un moyen, pour développer
une réflexion critique.
2.Discussion : examiner la solution donnée au
problème, définir son intérêt
Parallèlement,
et sans perdre de vue le problème, il est nécessaire de s’engager dans un
commentaire critique ;
de prolonger l’argumentation.
Autrement dit, il s’agit
de souligner l’originalité et la portée
de la thèse mais aussi ses
limites.
On
s’essaiera à une confrontation avec d’autres thèses.
On
approfondira les enjeux philosophiques.
But de ce travail :
rendre possible un engagement personnel à l’égard du
problème posé.
IV.
Conclusion
Si possible, montrer les
impasses ; désigner une ouverture sur un autre problème.
A
proscrire : l’excès de citations, la paraphrase, la juxtaposition d’idées
disparates.
V. Une autre
possibilité
Vous pouvez séparer, de
manière tout aussi légitime, le travail d’analyse – basé sur la logique du
texte – de la mise en perspective du problème, c’est-à-dire de la discussion.
Autrement dit, établir deux grandes parties distinctes dans votre développement.
Mais quelle que soit la démarche
retenue, il est indispensable d'expliciter la structure argumentative
du texte (comment l’auteur dégage-t-il sa thèse ?).
VI. Rappel de la consigne donnée
La
connaissance de la doctrine de l’auteur n’est pas requise. Il faut et il suffit
que l’explication rende compte, par la compréhension précise du texte, du
problème dont il est question.