Un
commentaire oral se fait ligne à ligne.
Ce
genre d’exercice exige donc que l’on suive la
progression
même du texte (on pourra souligner telle
phrase particulièrement importante ou relever des termes qui se font écho
à plusieurs lignes de distance).
L’introduction
du commentaire oral doit comporter :
a. La
mise
en situation du texte dans l’ensemble
de l’ouvrage dont il est extrait
Un avant-propos assez synthétique suffira.
N.B Il est inutile de se lancer dans le rappel de généralités sur le compte
de l’auteur (exemple : les indications biographiques).
b.
L'énoncé :
- du thème
du texte (quel problème philosophique soulève-t-il ?)
- de la
thèse
du texte (quelle réponse apporte-t-elle au
problème soulevé ?)
- du plan
du texte (quelle dynamique met-il en œuvre ?)
Le plan du commentaire
constituera donc le décalque le plus exact du texte à commenter.
-
L’élucidation des concepts
et des termes techniques éventuellement propres
à l’auteur doit être faite en cours d’explication, en s’appuyant, quand c’est
possible, sur le contexte où apparaît le mot à clarifier et non en bloc, au
début ou à la fin de votre commentaire.
Ces
concepts principaux sont à définir soigneusement (après avoir au préalable
dégagé leurs relations par l’examen des différents
connecteurs
logiques ).
Il
peut alors être utile de prendre appui sur d’autres passages de l’ouvrage
afin de rappeler ce que l’auteur entend démontrer.
Il
est bon que la conclusion ne se limite pas à un rappel de ce que l’on vient
d’exposer. Aussi sera-t-il judicieux de terminer un commentaire en prenant
quelque recul par rapport au texte et en indiquant brièvement ses
enjeux :
- ce qu’il apporte
de nouveau dans l’histoire même de la philosophie
-
ce qui vous intéresse, personnellement, dans ce texte et vous aide à clarifier
votre position au regard des principes fondamentaux de la pensée et de l’action.